
Un grand merci à
Jérôme pour sa gentillesse et sa patience,Thierry et Carmen pour le chaleureux accueils lors de nos week-end de résidence chez eux, Jean-Vincent pour ses prises de vue et sa compagnie tout aux long de cette épopée. À nos familles, notre entourage et nos nombreux copains qui ont notamment joyeusement participé aux mémorables et hebdomadaires aprèsros qui suivaient nos répètes.
Crache ta rage !
1. Aozé
Aller, Allons
Veillons
Rien n’est décidé
Rester déterminé
Aller, Allons
Défions
Tout est à oser
Franchir des terres minées
Là haut si haut meurs ta misère
ne commets pas l’irréparable
si peu sont ceux qui le comprennent
c’est un poison qui t’ensorcèle
quand le pardon est un remède
mais ne pêche pas, ne médis pas
un ouragan qui donne des ailes
mais ne pêche pas, ne maudis pas
si peu sont ceux qui le comprennent
Le bonheur est pour celui qui
Sans faiblir s’en empare
S’il peut être à portée de vie
Il faut lutter pour l’avoir
Alors sors-la de son ombre
Celle qui se proclame reine
C’est toi qui mènes ton monde
Vas-y mets lui les rennes
Et avance !
2. Cécile
La maladie s’est glissée installée
Le mal a dit c’et grisé que je vaincrai
Il a sorti ses armes, son attelage
Il y a mis du coeur à l’ouvrage
Il a voulu jouer les maîtres à bord
Il a brisé ton corps et bien plus encore
Passent passent sonnent les heures
On est tous voyageurs
Si la mort a pris sa part
Qui te croit vaincue se méprend
Tu as su l’ombre du soir
Tu connais l’aurore à présent
Tu t’en allais pourtant tu souriais
Douleurs et peines n’ont pas su dérober
Ta foi et c’est bien elle qui t’as portée
Quand les forces ont manqué
Si sans remord la mort à pris sa part
Je le sais ton âme aura conquis la tiare
Tu as mené le bon combat
Tu as vu au-delà
Partie c’est sûr mais loin d’être vaincue
Bravant le plus dur sans perdre Dieu de vue
Partie c’est sûr mais loin d’être vaincue
Bravant le plus dur tu as gagné les nues


3. Ailleurs
On aura beau danser
sur des airs de fête on
aura beau s’enfiler
du son dans la tête
On aura beau chercher
l’envers du manège on
aura beau panser nos
peines à coup de neige
Faut pas se leurrer
Rien ne va changer
Quitte à se brûler
Autant tout laisser
Chercher ailleurs
A la sueur
De nos erreurs
A la lueur
D’autres valeurs
On aura beau chercher
la montée parfaite on
Aura beau dire qu’ainsi
la vie est faite
Rien ne va changer
Rien ne peut bouger
Sans réaliser
qu’il faut s’arracher
4. Les Dauphins
Les dauphins sont si beaux
mais manquent de pots
Coincés dans ma télé
des gamins décharnés
Moi sur mon canapé,
j’ai vraiment sacrément trop bouffé
Faut juste fermer les yeux
C’est ainsi que tout ira pour le mieux
Faut juste éteindre tout ce qui dérange
Et surtout garder l’air d’un ange
Les dauphins c’est beau
Et puis tellement gentil
Mais vive le profit
De ma tête à chapeau
Ne peut s’échapper la pau-
Mée qui brandit son drapeau
Faut juste faut juste fermer les yeux
Faut juste faut juste t’asseoir loin du feu
Faut juste faut juste éteindre tout ce
Qui dérange
Faut juste faut juste rester le roi
Faut juste faut juste ne penser qu’à toi
Faut juste faut juste que tu t’allonges
Attendre que ça s’arrange

5. la fuente
Il est mon feu quand j’ai froid
Et ma force quand je ploie
Il est mon île tranquille
Quand tout en moi part en vrille
Il est l’amour qui détonne
Et la douceur qui m’étonne
Puissant comme un ouragan
Discret comme la fleur des champs
Il est dans mes yeux d’enfant
Puis dans ceux de mes 20 ans
Tous mes regards qui ont suivi
Ont été empreints de Lui
Il est mon plus bel ancrage
Sans lui rien je n’envisage
Mon plan A et mon plan B
Et tous mes plans jusqu’à Z
Quand je chante à contresens
Si l’on croit que je déraille
Que je me trompe d’essence
Je me fiche qu’on me raille
Car à ses côtés j’avance
Emplie d’un tas de failles
Je manque de vaillance
Pas de prétentions qui vaillent
ça friserait l’indéscence
Mais il tient le gouvernail
C’est ma plus belle assurance
Si je chante à contresens
Que je vous mets la pagaille
Dérange la bienséance
Moi je sais que l’on y gagne
À vivre Sa bienveillance
Sa présence vaut pour moi
les plus beaux discours des mages
Lui faire confiance est mon choix
le plus barge et le plus sage
6. Godsed
T'es irremplaçable
Incroyablormidable
Biodégradable
Inestimable
J'suis trop grosse
Je ne suis pas beau
J'suit trop bête
Je ne sers à rien
Et je n'vaut rien
Mensonge!!
Mais qui pourra transformer ton regard ?
N'écoute pas ces propos de connard
Tu peux me croire, rien en toi n'est dû au hasard
Tu peux nous croire, tout en toi est digne de Léonard
N'attends de personne le droit d'exister
T'es ici en somme par sa volonté
Même si les coups qui assomment ont brisé l'écrin
Ta vie c'est comme de l'or en barre alors ne tremble point
Mon Sir ou ma sœur ne laisse pas saper ton bonheur
Inscrit donc toi ça dans le coeur
Nul ne peut nier ta valeur


7. Serftitudes
Sur le sable ensemble où
sont tes sentiments
La sueur le sang regarde
Elle est là même
Elle est la haine
Ailée l’âme aime
Être sereine
Les larmes du ciel coulent
Là où ton âme s’écroule
Alors chancellent tes certitudes
Où sont donc ceux qui de leur fiel
Ont fait de toi leur arme fière
Sous les étoiles de tes pères
Sur le sable ensemble où
sont tes sentiments
La sueur le sang regarde
Tourmente de ce monde
Pourtant la grâce abonde
Où vivons-nous?
On t’entraîne on te mène
Mais qui servons-nous?
On te promet monts et merveilles
On t’envoie au combat
au nom de qui au nom de quoi
Est-ce dont ç’la que de son ciel
un Dieu d’amour attend de nous?
Réveillons-nous!
Osons les choix qui nous libèrent
Oui aimons-nous!
Laissons la haine et la colère
Le vrai combat ne doit il pas
se mener tout au fond de nous?


8. Honneur
Que je sois forte ou bien fragile
Que l’on me porte
ou que l’on me soit hostile
Que je sois reine
ou que je sois bohémienne
Que l’on me traîne
ou que la force me mène
Danser, sans y penser
C’est insensé, l’indécence ne va pas
Décider de mes idées,
Cette évidence me dérange
Je la change
Honorer Dieu c’est ce
que mes heures
Ne cesseront ma soeur
De distiller au front
On aurait beau dire
ou beau faire
Sais-tu mon frère
Rien ne changerait
Sa valeur au fond
Ainsi que ce soit le fruit de mes peines
De mes fortunes ou même
De mes erreurs
Tout ce que je suis
Tant que je serai en vie
Criera Sa grandeur ici ou ailleurs
Puiser l’angoisse et puis mon sort
ô ne suffiront mes efforts
D’aucun disent qu’il suffit d’un signe!
D’une flamme! D’une cîme!
Je clame à qui le veut
qu’aucun autre que Lui ne vaut
Autant! C’est sûr! le détour d’une vie…
9. Monde invisible
En clair, je cache mes mots
Enfer ! Je vois vos maux !
Si froid vos idéaux
Carrière, renom, repos
Sombres pensées
L’Ombre damnée
Rit, contemplant votre errance
N’as-tu jamais élevé
Tes bras tendus, nus, vers le ciel ?
As-tu vraiment oublié
Les caresses du vent en été ?
Parle-moi, parle-moi oh réponds ! Entends !
Parle-moi, parle-moi oh réponds !
N’est-il donc jamais entré,
Ce murmure, pur, dans ton âme brisée
N’as-tu jamais donc rêvé
Aventure mystères et voiliers ?
Souviens-toi, souviens-toi, oh réponds,
Vois agir le vent
Souviens-toi, souviens-toi et comprends,
Ce refrain, ce chant…
Ce monde invisible si vrai si tangible qui dit impossible ?
On voit si bien les yeux fermés
Monde insensible qui vit loin des cibles
L’horreur indicible, laisse donc tes yeux s’illuminer
Crois en l’existence
Cris de joie et danse
Vois les évidences
Prends ton lit et marche au loin, ils t’ont menti !
Avance